___Marche Nordique____: Dolmen des Isserts

Encore une illustration de l'étonnante diversité de paysages du Lodévois !
Sur la D144, un peu après Saint-Jean-de-la-Blaquière, une aire de stationnement est disponible sur la droite (un peu avant "Récup-Fer"). Un panneau marqué "Dolmen" indique la piste à prendre, sur la droite. Après une petite "grimpette", on chemine sur la crête avec un beau panorama vers Saint-Jean, le Pic Vissou, et toute la plaine, avant d'arriver au très beau Dolmen en larges dalles rouges, monté sur un large socle, reste du tumulus qui, il y a environ 5000 ans, le recouvrait entièrement. Cet dolmen a fait l'objet de fouilles et de restauration, de sorte que l'on peut bien imaginer la disposition originelle et la fonction de chambre funéraire. La piste s'oriente ensuite vers la gauche, passant devant une très belle capitelle de pierres rouges, puis arrive au bord d'un petit étang bordé de roseaux que l'on contourne par la gauche jusqu'à rejoindre la route départementale que l'on suit jusqu'au panneau "Les Marcassins". On prend alors à droite le chemin qui descend doucement vers le canyon. On passe ainsi devant de beaux champs d'oliviers, quelques beaux petits mazets, toujours en pierre rouge, et l'on arrive enfin face au Canyon du Diable.
Il s'agit en fait d'un ensemble de canyons creusés dans la ruffe par l'érosion, créant un véritable petit Colorado d'un rouge profond. Du lieu-dit "Le Saut du Poisson", on peut voir une jolie petite cascade qui dégringole au fond du cirque. Il est possible de la rejoindre par la rive gauche, surmontant le canyon.
A partir de là, plus de piste ! L'aventure commence, car il faut chercher son chemin au travers du relief tourmenté des ruffes creusées de multiples ravins, certains joliment profonds. la prudence s'impose, et il ne faut pas hésiter à rebrousser chemin si le passage s'avère périlleux. Après quelques détours, on finit toujours par retrouver - un peu à regret - la piste, puis la route départementale.
Un parcours étonnant, surprenant, splendide... mais un peu difficile par endroits en raison de l'irrégularité du relief et de l'absence de sentier identifiable au travers du canyon. Après un épisode pluvieux, les petits ruisseaux et la belle cascade agrémentent la promenade.

Au printemps, l'air est embaumé par une étonnante variété de fleurs, dominée par les genêts et les cistes, mais aussi le thym, les asphodèles, les coquelicots... qui font de ce Canyon du Diable un site... paradisiaque !

Longueur 6,7 km - Altitude minimale 121 m / maximale 199 m. Dénivelé cumulé 129 m.